la
lumière s'arrondit, s'accroche à la rivière, articule une vision
dont l'œil n'est pas maître, et
semble montrer du doigt l’épaisseur de l’eau :
le jour s'allège aux marges de l'étrange. effleurer
l'imaginaire est une manière d'être au monde, de faire mouvoir les
ombres, de révéler un univers qui te traverse en un instant
suspendu, de sentir le sang bruisser dans ta nuque et l’air
trembler entre tes doigts. les mots se cherchent, s’approchent de
quelque chose qu’ils ne connaissent pas, hésitent
encore à nommer, mais te laissent une odeur d’encre irisant
lentement tes songes, à ne pas oublier .
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