J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

lundi 11 septembre 2017

Hodie, dessin


braises de l'océan parfois magiques, malgré la grisaille persistante du jour, où s'ébauchent les dessins que l'on veut bien prendre la peine de regarder. à vague levée puis couchée, les arabesques suspendent l’instant, dialoguent avec le sable, jouent avec l’inclinaison, captivent la lumière rasante jusqu’à former ces dessins éphémères que traque le regard effervescent prêt à se perdre. les yeux d’os s’égarent, cherchent, ratissent l’espace provisoire, s’accrochent à cette carte intime qui se déploie à nos pieds, comme on lit un poème dans un livre que nos doigts ont ouvert au hasard et qui se balbutie sur nos lèvres reconnaissantes.

2 commentaires:

Patrick Lucas a dit…

les langues océaniques s'ouvrent
sur des récits de haute mer...

Ange-gabrielle a dit…

Il faut être Laura pour voir et écrire de telles merveilles. A quand une publication ??? Apparemment, je ne suis pas la seule à la réclamer