J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 20 avril 2017

Hodie, ocre


creuser encore ce lieu où la mémoire se fige, tenter de mettre à jour toutes les fois où, toutes les pensées qui, tous les mots que, toute cette beauté dont, tout ce figé qui s'est enfoui et s'enfonce dans le socle du temps, grains de vie qui crissent sous le silence ou tremblent encore un peu au bout des doigts qui rangent les images une à une entre les pages du grand livre avant que tout ne s'efface, ne se défasse, sous la pluie et le vent de l'oubli, le calme oubli du dedans où se dissout le souvenir
 

Aucun commentaire: