graphie de vie plus ou moins vide selon les jours parfois seulement meublés par l'attente mais toujours de l'air et des mots du blanc et de l'encre et même s'il n'y a pas de sens au bout nous reste au moins ce mouvement de vague qui porte ou a porté jusqu'en bout de page cette écume blanche qui bruit et se défait doucement sur le sable d'une nouvelle plage et ainsi de suite dans le ressac aussi monotone que varié du temps
Antoine Emaz " Limite" ( Tarabuste éditeur 2016)
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